J’aime ma mère autant que je déteste ses secrets. Mais ce secret la est trop gros et a duré trop longtemps. Je n’ai plus assez d’amour pour ça. Alors je déteste ma mère cette coquille vide. Vide non pas parce que je sais, juste parce qu’elle ne sait plus, le jour, le mois ou l’année. Par ses yeux vides, plus de colère, plus de boutade, plus de sourire moqueur. Sacré Aloïs ! Mais ceux qui savaient et savent encore, eux ils peuvent bien rêver de me comprendre. Et emportez bien vos secrets de famille avec vous, je vous hais.
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